Mégalopolis

ces villes qui nous habitent

Nous sommes tous habités par la ville, celle de notre enfance, de nos voyages, de notre quotidien, de nos rêves ou de nos cauchemars.

Le projet 

Jac Dedoy nous propose des évocations de nos villes intérieures et pose un regard poétique, ou énigmatique de nos cités enfouies.

Jac  nous propose des paysages urbains intriguants comme pour nous inciter à regarder la vie des citadins.

Les paysages, qu’il compose, consistent souvent en un plan large de villes sans fins qui évoquent tantôt des cités de civilisations disparues, tantôt figurant des villes futuristes ou dystopiques.

Il représente des villes désincarnées où les immeubles sont des modélisations architecturales définies par une géométrie infaillible mais la vision d’ensemble dépeint davantage une fragilité évidente et chaotique de la rupture de l’ équilibre urbain. Les panorama de ces mégalopoles font penser à des ruines , des villes fantômes ou des cités en construction frénétique.

Dystopoia

Proposition

Jac a des souvenirs ancrés en lui de chantiers pharaoniques comme celle du métro de Bruxelles, de la construction de quartiers entiers, de la construction du ring de Bruxelles,...

Mais aussi il garde les images de visites de lieux comme Pompei, et d’autres cités antiques.

Il nourrit encore sont imaginaires d’images de la construction de New York, de l’univers de Jacques Tati ou des mégalopoles des émirats.

Il traite le sujet de la ville à la fois comme témoin de nos civilisations et de ses souvenirs personnels.

La ville est représentée sous ses aspects structurels et mécaniques suggérant une machine implacable. Cette vision est amplifiée par l’absence de présence humaine contrastant avec des enchevêtrements indescriptibles d’immeubles.

A sa façon, Jac questionne notre place dans un monde en ébullition et d’une civilisation en transition.

 

 

 

 

 

Le langage graphique utilisé est proche de la bande dessinée ou de la gravure tant par le trait, l’encrage ou les teintes, l’effet est accentué encore par l’usage d’impression sur papier fine art et retouché après impression. Ce choix graphique a été fait pour donner un décalage suffisant du réel et permettre une plongée dans l’imaginaire et la fiction.